A. Des indicateurs pour mesurer les inégalités.
Il existe de nombreux indicateurs permettant de mesurer les inégalités de développement entre les pays. Certains permettent de rendre compte du développement économique d’un pays, comme le PIB ou le PNB. Mais, ces indicateurs restent incomplets car ils ne prennent pas en compte certaines activités économiques comme l’économie souterraine. D’autres indicateurs sont plus complets car ils permettent de rendre compte du développement économique et social d’un pays : c’est le cas de l’IDH.
Produit Intérieur Brut (PIB) : ensemble des richesses produites à l’intérieur d’un pays.
Produit National Brut (PNB) : ensemble des richesses produites par un pays.
Economie souterraine : activités économiques illégales et donc non déclarées à l’Etat.
Indicateur de Développement Humain (IDH) : indicateur qui mesure le niveau de développement d'un pays à partir du revenu par habitant (PIB par habitant), de l'espérance de vie et du niveau d'éducation. Il varie de 0 à 1. Plus l'IDH est élevé (proche de 1), plus le pays est développé. B. L'inégale répartition des richesses dans le monde.
Les planisphères du PIB/hab. et de l’IDH révèlent que les richesses se répartissent inégalement dans le monde entre trois principaux groupes de pays : les pays développés, les pays émergents et les pays moins avancés.
Ainsi, les pays de l’hémisphère nord sont les plus développés : ils possèdent un IDH et un PIB/hab. très élevés par rapport à ceux de l’hémisphère sud (pays moins avancés). Mais, depuis les années 1990, certains pays du sud connaissent un développement rapide et rattrapent ceux du nord : ce sont les pays émergents tels que les BRICS.
D’autre part, il existe d’importantes inégalités de richesses sur l’ensemble des continents : entre l’Amérique du nord et l’Amérique du Sud, entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est, entre l’Asie du nord et l’Asie du Sud par exemple. Les pays ne se développent pas tous de la même manière : certains sont plus rapides que d’autres. Il n’y a donc pas « un nord riche et un sud pauvre », mais « des nords et des suds ».