Stalingrad se situe sur le bord de la Volga en Russie. En 1942, Hitler décide de prendre la ville pour atteindre le fleuve et accéder au pétrole du Caucase.
La ville est investie par les Allemands le 19 août 1942. Les combats sont d’une extrême violence. Les Russes sont soutenus par l’artillerie et l’aviation dont les bases sont situées sur la rive Est de la Volga. Contrairement aux Allemands, ils reçoivent des renforts et de l’alimentation par bateau.
A partir du 19 novembre 1942, les troupes soviétiques parviennent à encercler la ville et à entamer sa reconquête. Les Allemands résistent jusqu’en février 1943, mais l’absence de renforts et le manque de nourriture les affaiblissent. Malgré les ordres d’Hitler, le maréchal Paulus, qui est à l’origine de l’invasion de l’URSS avec le plan Barbarossa, décide de capituler le 2 février 1943.
La bataille de Stalingrad est catastrophique pour les Russes : plus d’un million de morts et de blessés ainsi que de nombreuses pertes de matériels. Néanmoins, si le bilan de la bataille est moindre pour l’Allemagne, reste qu’elle atteint très fortement le moral des troupes allemandes sur le front de l’Est. Les soldats ne comprennent pas pourquoi le Reich ne les a pas soutenus.
B. Une guerre aux idéologies racistes et nationales.
La création de la « Grande Allemagne » par les nazis se fait aux dépens des autres peuples. Les juifs, les communistes et les slaves apparaissent comme inférieurs aux nazis et sont soumis à une mort certaine et inhumaine.
L’extension de « l’espace vital » allemand est réalisé en s’accaparant toutes les ressources disponibles des pays conquis et occupés au détriment des populations, qui sont soumises à de fortes pénuries conduisant à la mise en place de rationnements drastiques.
Le génocide des Juifs et des Tziganes a été décidé par Hitler lors de la conférence de Wannsee en janvier 1942. Le ministre de l’intérieur et chef de la SS, Heinrich Himmler, est alors chargé d’organiser et de réaliser cette « solution finale ».
Génocide : extermination volontaire et systématique d’une population considérée comme indésirable à cause de ses origines ou de sa religion.
Solution finale : expression des nazis pour désigner le génocide des populations.
Shoah : « catastrophe » en hébreu. Désigne le génocide des Juifs sous la Deuxième Guerre mondiale.
Samudaripen : « Tuez-les-tous » en roman. Désigne le génocide des Tziganes sous la Deuxième Guerre mondiale.
A la fin de la guerre, les Alliés entreprennent la dénazification de l’Allemagne et jugent les chefs nazis à Nuremberg entre 1945 et 1948 pour crime contre l’humanité.
Crime contre l’humanité : définit en 1945 lors du procès de Nuremberg, ce chef d’accusation punit l’assassinat, l’extermination, l’asservissement, la déportation et tout acte commis contre toute population civile pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».
B. Les massacres des Einsatzgruppen.